L’industrie agroalimentaire en Bourgogne-Franche-Comté


Avec 26 840 salariés et 2 140 entreprises en 2018, les industries agroalimentaires (IAA) occupent une place importante dans l’économie de Bourgogne-Franche-Comté, en particulier dans les territoires ruraux. L’industrie agroalimentaire de la région se distingue du niveau national par un poids élevé de la fabrication de produits laitiers.

Entre 2013 et 2019, l’emploi salarié permanent a augmenté dans les IAA de la région à un rythme plus modéré qu’au niveau national. Les produits laitiers et le secteur des boissons tirent la croissance des effectifs régionaux. Dans le même temps, l’emploi intérimaire a globalement progressé jusqu’en 2018 et se replie nettement en 2019.

À l’aube de la crise sanitaire, la situation économique et financière des entreprises des IAA est contrastée. Entre 2017 et 2018, la valeur ajoutée augmente légèrement mais le résultat d’exploitation diminue nettement.

En 2020, la crise sanitaire a globalement moins affectée l’industrie agroalimentaire que les autres secteurs industriels, la majorité des établissements ayant pu rester ouverts. Comme dans l’ensemble des secteurs d’activité, la baisse d’activité s’est répercutée en premier lieu sur l’emploi intérimaire qui a nettement fléchi et le non renouvellement des contrats courts, ce dernier levier ayant été plus utilisé dans les IAA que dans les autres secteurs industriels. En cas de rupture de contrat, la démission et les licenciements autres qu’économiques sont davantage représentés, attestant ainsi d’une certaine résilience économique du secteur en 2020.

Structure et évolution de l’emploi


Nombre d’emplois des industries agroalimentaires dans le département :

La Bourgogne-Franche-Comté compte près de 26840 emplois dans les industries agroalimentaires. Le premier département de la région est la Saône et Loire avec près de 5910 emplois. On retrouve en deuxième position le Doubs avec près de 5210 emplois puis la Côte d’Or en troisième position avec près de 4820 emplois. Ces trois départements concentrent 59,4 % des emplois des industries agroalimentaires de la région.


Répartition sectorielle de l’emploi :

Le secteur des IAA qui compte le plus d’emplois en Bourgogne-Franche-Comté est le secteur “Boulangerie-pâtisserie artisanat commercial”, qui représente 28 % de l’emploi total des IAA de la région (au niveau français, le premier secteur est le secteur “Boulangerie-pâtisserie artisanat commercial” avec 29,6 % de l’emploi des IAA françaises). Les secteurs “Produits laitiers” et “Viande hors artisanat commercial” représentent respectivement 20,7 % et 16,8 % de l’emploi des IAA de la région. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 65,5 % de l’emploi des industries agroalimentaires régionales. En France métropolitaine, les secteurs “Viande hors artisanat commercial” (17,6 % de l’emploi des IAA) et “Autres produits alimentaires” (13,3 % de l’emploi des IAA) sont respectivement les deuxième et troisième secteurs comptant le plus d’emplois.


Evolution de l’emploi salarié dans les IAA :

Depuis la crise de 2007, l’emploi salarié dans les IAA n’a cessé de baisser, jusqu’en 2013 où la tendance s’est inversée. En effet, 2013 marque la fin de la chute continue du nombre de salariés dans les IAA que ce soit au niveau régional ou au niveau national. Cependant, depuis 2013, l’emploi salarié dans les IAA de la région se redresse moins fortement qu’en France métropolitaine. Entre 2013 et 2019, il augmente de 1,7 % en Bourgogne-Franche-Comté contre 6,1 % en France métropolitaine.


Contribution des secteurs à l’évolution de l’emploi salarié dans l’agroalimentaire :

Note de lecture : Dans la région, l’emploi a reculé de -4,5 % entre 2007 et 2013. Le secteur “Autres produits alimentaires” est celui qui a le plus contribué à cette baisse (-2,7 points).

Depuis 2013, l’emploi a augmenté de 1,7 % en Bourgogne-Franche-Comté. Le secteur “Boissons” est le secteur qui contribue le plus à cette hausse (1,2 points). Sur la même période, l’emploi a augmenté au niveau national (6,2 %). C’est le secteur “Boulangerie-pâtisserie artisanat commercial” qui contribue le plus à cette hausse (4,2 points).


Part des effectifs IAA dans l’emploi marchand non agricole des arrondissements :

La part des effectifs IAA dans l’emploi marchand non agricole des arrondissements est comprise entre 0.9 % (pour l’arrondissement de Nevers) et 15.2 % (pour l’arrondissement de Louhans). En Bourgogne-Franche-Comté, elle est en moyenne de 4 %.


Evolution de l’emploi salarié des IAA par arrondissement entre 2007 et 2019 :

L’évolution de l’emploi salarié des arrondissements entre 2007 et 2019 est comprise entre -31.2 % (pour l’arrondissement de Nevers) et +17.6 % (pour l’arrondissement de Beaune). En Bourgogne-Franche-Comté, elle est en moyenne de -3.7 %. Sur les 24 arrondissements de la région, 14 ont perdu des salariés dans les IAA depuis 2007 et 10 en ont gagné.


Entreprises présentant un résultat d’exploitation négatif :

Le secteur des IAA ayant le plus d’entreprises présentant un résultat d’exploitation négatif en Bourgogne-Franche-Comté est le secteur “Boulangerie” avec 27,2 % des entreprises du secteur. Le secteur “Divers produits” est en deuxième position (25,7 % des entreprises). En France, c’est le secteur “Boissons” qui a la plus forte part d’entreprises avec un résultat négatif (29,5 % des entreprises), suivi pas le secteur “Autres produits alimentaires” (26,1 % des entreprises). Au niveau régional, 25 % des entreprises de l’industrie agroalimentaire tous secteurs confondus présentent un résultat d’exploitation négatif (cela concerne 18,8 % des salariés des IAA), contre 25,7 % en France (20,7 % des salariés).


Contribution sectorielle à l’évolution des résultats économiques des IAA entre 2017 et 2018 :

Note de lecture : La valeur ajoutée des IAA de la région a augmenté de 0,8 % entre 2017 et 2018. Le secteur “Produits laitiers” est celui qui contribue le plus à cette hausse (0,6 points).

Entre 2017 et 2018, la valeur ajoutée des entreprises de l’industrie agroalimentaire de Bourgogne-Franche-Comté a augmenté de 0,8 %. C’est le secteur “Produits laitiers” qui contribue le plus à cette hausse (0,6 points) . Au niveau national, la valeur ajoutée a augmenté de 0,3 % sur la même période, tiré par la hausse enregistrée dans le secteur “Reste des IAA” (0,4 points). Concernant le résultat d’exploitation, il a baissé en Bourgogne-Franche-Comté entre 2017 et 2018 (-6,1 %), pénalisé en particulier par le secteur des “Boissons” (-4,4 points). Au niveau français, le résultat d’exploitation a augmenté sur la même période (4,7 %). C’est le secteur “Autres produits alimentaires” qui contribue le plus à cette hausse (10,1 points).


Répartition sectorielle de la valeur ajoutée :

Le secteur représentant la plus grande part de la valeur ajoutée des IAA de Bourgogne-Franche-Comté est le secteur “Produits laitiers” avec 24,5 % de la valeur ajoutée totale. Le secteur “Boulangerie-pâtisserie artisanat commercial” est en deuxième position avec 17,3 % et le secteur “Boissons” arrive à la troisième place avec 14,1 %. Ces 3 secteurs représentent à eux seuls 55,9 % de la valeur ajoutée régionale des industries agroalimentaires. En France, c’est le secteur “Boissons” qui arrive en tête des secteurs des IAA en termes de part de la valeur ajoutée avec 19,4 %, suivi des secteurs “Boulangerie-pâtisserie artisanat commercial” et “Reste des IAA” avec respectivement 18,1 % et 16,3 % de la valeur ajoutée totale des IAA.


Evolution des effectifs intérimaires dans les IAA :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont baissé de 8,2 % en Bourgogne-Franche-Comté. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2009, et à leur niveau le plus haut en 2018 . En France, les effectifs intérimaires ont augmenté de 2,7 % depuis 2007.


Mouvements de main d’oeuvre


Part des CDD dans les embauches des IAA :

La part des CDD dans les embauches des IAA en Bourgogne-Franche-Comté est passée de 75 % en 2009 à 71,3 % en 2019 puis elle a augmenté pour atteindre 73,2 % en 2020. En France, elle était de 75,7 % en 2009, puis de 70,1 % en 2019 pour arriver à 71,2 % en 2020.


Les motifs de sorties des salariés dans les IAA en 2020 :

En 2019, les ruptures de contrat représentaient 39 % des sorties en Bourgogne-Franche-Comté (c’était 37,7 % en France). Ce chiffre est passé à 40,1 % en 2020 (39,4 % en France). Le motif principal de sortie des salariés dans les IAA reste les fins de CDD : elles représentaient en Bourgogne-Franche-Comté 61 % en 2019 (62,3 % en France à la même période) et représentent en 2020 59,9 % dans la région (60,6 % en France).


Les motifs de sorties des salariés dans les IAA en 2020 :

En Bourgogne-Franche-Comté, la rupture de contrat représente selon les secteurs des IAA entre 34,5 % et 47,9 % des sorties. Pour l’ensemble des IAA, elle représente 40,1 % des sorties alors que pour l’industrie manufacturière, la rupture de contrat est le motif de 57,7 % des sorties. Le motif principal de sortie des salariés des IAA reste les fins de CDD avec 59,9 % des sorties dans les IAA en 2020 (c’est 42,3 % dans l’industrie manufacturière).


Ruptures des contrats selon le motif et le secteur d’activité en 2020 :

En Bourgogne-Franche-Comté, sur l’année 2020, le motif de rupture de contrat le plus fréquent dans les IAA est la “Démission” avec 37,6 % des ruptures de contrat. Ce motif représente 29,5 % des ruptures dans l’industrie manufacturière sur la même période. Arrivent ensuite le motif “Licenciement autre qu’économique” (22,2 % des ruptures) suivi du motif “Fin période d’essai” (17,9 % des ruptures). Ils représentent à eux seuls 77,7 % des ruptures dans les IAA en 2020.


Embauches de 2010 à 2020 par niveau de qualification en Bourgogne-Franche-Comté :

La grande majorité des embauches dans les IAA correspond à des postes d’ouvriers et d’employés non qualifiés (54,9 % en 2020) et à des postes d’ouvriers et d’employés qualifiés (39 % en 2020). Les ouvriers et les employés représentent 93,9 % des embauches en 2020.


Part des CDI dans les embauches selon la catégorie socio-professionnelle en Bourgogne-Franche-Comté en 2020 :

En Bourgogne-Franche-Comté, la part de CDI dans les embauches de cadres dans les IAA s’élève à 87,1 % en 2020, contre 79,6 % dans l’ensemble de l’industrie. C’est la catégorie socio-professionnelle avec la part d’embauches en CDI la plus élevée. Viennent ensuite les professions intermédiaires avec 61,7 % (contre 58 % dans l’industrie). La part d’embauches en CDI est la plus faible pour les Ouvriers non qualifiés et les Employés non qualifiés avec respectivement 15 % et 25,8 % en 2020 (contre 21,7 % et 24,1 % dans l’industrie).


Evolution de l’emploi salarié et du recours à l’intérim en Bourgogne-Franche-Comté :

De 2007 à 2010, le taux de recours à l’intérim n’a cessé de diminuer dans les IAA de la région (de 9,4 % à 6,8 %). Puis il a progressé en continu jusqu’à atteindre 10,4 % en 2018. En 2019, le taux de recours à l’intérim a baissé et s’établit à 9,4 %. L’emploi salarié a lui diminué de 2007 à 2014, passant de près de 25450 emplois à environ 23760 emplois, puis a rebondit et se situe en 2019 à près de 24710 emplois.


Etablissements


Nombre d’établissements employeurs des IAA dans les départements de la région (en %) :

La région Bourgogne-Franche-Comté compte près de 2140 établissements employeurs dans les industries agroalimentaires. Le premier département de la région est la Saône et Loire avec près de 470 établissements. On retrouve en deuxième position le Doubs avec près de 400 établissements puis la Côte d’Or en troisième position avec près de 350 établissements. Ces trois départements concentrent 57 % des établissements employeurs de la région.


Top 15 des plus gros établissements des IAA en Bourgogne-Franche-Comté :

Rang Entreprise Département Activité Tranche d’effectifs au 31/12/2018
1 LDC BOURGOGNE Saône et Loire Transformation et conservation de la viande de volaille 750-800
2 EURIAL ULTRA FRAIS Yonne Fabrication de lait liquide et de produits frais 450-500
3 GROUPE BIGARD Saône et Loire Transformation et conservation de la viande de boucherie 400-450
4 DAUNAT BOURGOGNE Saône et Loire Fabrication d’autres produits alimentaires n.c.a. 400-450
5 FROMAGERIES BEL PRODUCTION FRANCE Jura Fabrication de fromage 350-400
6 SOCIETE FROMAGERE DE LONS LE SAUNIER Jura Fabrication de fromage 350-400
7 DUC Yonne Transformation et conservation de la viande de volaille 300-350
8 SICAREV Yonne Transformation et conservation de la viande de boucherie 300-350
9 FROMAGERIES BEL PRODUCTION FRANCE Jura Fabrication de fromage 300-350
10 ERHARD PATISSIER GLACIER Doubs Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 250-300
11 EUROSERUM Haute Saône Fabrication d’autres produits laitiers 250-300
12 BEAUNE BRIOCHE Côte d’Or Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche 250-300
13 SOCIETE ANDRE BAZIN Haute Saône Préparation industrielle de produits à base de viande 250-300
14 NESTLE FRANCE Doubs Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie 250-300
15 YOPLAIT FRANCE Yonne Fabrication de lait liquide et de produits frais 200-250
Source : Insee, Flores 2018

Le plus gros établissement de la région au niveau des effectifs est LDC BOURGOGNE qui compte entre 750-800 employés au 31/12/2018. Viennent ensuite EURIAL ULTRA FRAIS et GROUPE BIGARD avec respectivement entre 450-500 et entre 400-450 employés.


Etablissements de la région selon leur secteur d’activité :

Cette carte présente la localisation de tous les établissements de la région appartenant aux 4 sous-secteurs principaux : les produits laitiers, la viande, les boissons et les autres produits alimentaires. Cliquez sur un point pour en savoir plus.


Exportations

Montant total des exports de produits issus des IAA de la région, par sous-secteur (en €), en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des Boissons, avec 1292 millions d’euros de produits exportés. Juste derrière se trouvent le sous-secteur Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…) (1153 millions d’euros) puis le sous-secteur Produits laitiers, avec 450 millions d’euros. Ces trois sous-secteurs représentent à eux seuls 87,2 % des exports des IAA de la région en 2020.


Top 5 des pays qui importent le plus, tous secteurs confondus :

Rang Pays Montant en millions d’euros Part des exportations totales (%)
1 Royaume-Uni 481 14,5
2 Allemagne 366 11,0
3 Espagne 320 9,7
4 Etats-Unis d Amérique 296 8,9
5 Italie 267 8,0
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects 2020

Note de lecture : Le premier pays importateur des produits des industries agroalimentaires de la région est le Royaume-Uni, avec un montant total des importations de 481 millions d’euros, ce qui représente à lui seul 14,5 % des importations de produits issus des IAA de la région.



Focus par sous-secteurs


Fabrication de boissons


Ce secteur est constitué des sous-secteurs suivants :

11.01Z Production de boissons alcooliques distillées
11.02A Fabrication de vins effervescents
11.02B Vinification
11.03Z Fabrication de cidre et de vins de fruits
11.04Z Production d’autres boissons fermentées non distillées
11.05Z Fabrication de bière
11.06Z Fabrication de malt
11.07A Industrie des eaux de table
11.07B Production de boissons rafraîchissantes

Cette industrie ne comprend pas l’ensemble des produits de la filière viticole. Forte d’appellations renommées, cette production reste faite en quantités limitées au sein des domaines. Beaucoup de producteurs relèvent du secteur de l’agriculture ou pour certains du commerce de gros et non des IAA.


Indicateurs clés du secteur des boissons :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 129 (5,1% du total des IAA de la région)
Nombre de salariés (2018) 1800 (6,7% du total des IAA de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 130 (7,2% des salariés du secteur dans la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) -2,5
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 0,5
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Localisation des établissements des IAA du secteur des boissons dans la région :

Cette carte présente la localisation de tous les établissements de la région appartenant au sous-secteur “Boissons”. Cliquez sur un point pour en savoir plus.


Evolution de l’emploi salarié dans le sous-secteur Boissons :

L’emploi salarié des IAA a connu une baisse légère mais régulière entre 2007 et 2014, puis un rebond pour arriver en 2019 à un niveau presque égal à celui de 2007. L’emploi salarié dans le sous-secteur des boissons a suivi la même tendance baissière jusqu’en 2012 avant d’augmenter pendant deux ans. L’emploi salarié de ce secteur a chuté subitement en 2015 avant de fortement augmenter pour arriver en 2019 à un nombre de salariés 18,7 % plus élevé qu’en 2007.


Top 5 des pays importateurs de boissons de la région :

Numéro Pays Produit Valeur en millions d’euros
1 Etats-Unis d Amérique Boissons 282
2 Royaume-Uni Boissons 225
3 Japon Boissons 104
4 Canada Boissons 75
5 Suisse Boissons 71
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects 2020

Note de lecture : Le plus gros pays importateur de boissons de la région est les Etats-Unis d Amérique avec 282 millions d’euros de produits importés en 2020, soit 21,9 % des importations totales de boissons sur l’année.


Mouvements de main-d’oeuvre dans le sous-secteur des boissons :

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Fabrication de produits laitiers


Ce secteur est constitué des sous-secteurs suivants :

10.51A Fabrication de lait liquide et de produits frais
10.51B Fabrication de beurre
10.51C Fabrication de fromage
10.51D Fabrication d’autres produits laitiers
10.52Z Fabrication de glaces et sorbets


Indicateurs clés du secteur des produits laitiers :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 216 (8,6% du total des IAA de la région)
Nombre de salariés (2018) 5550 (20,7% du total des IAA de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 890 (16% des salariés du secteur dans la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) 0,2
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 2,4
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Localisation des établissements des IAA du secteur des produits laitiers dans la région :

Cette carte présente la localisation de tous les établissements de la région appartenant au sous-secteur “Produits laitiers”. Cliquez sur un point pour en savoir plus.


Evolution de l’emploi salarié dans le sous-secteur Produits laitiers :

L’emploi salarié des IAA a connu une baisse légère mais régulière entre 2007 et 2014, puis un rebond pour arriver en 2019 à un niveau presque égal à celui de 2007. L’emploi salarié dans le sous-secteur des produits laitiers a suivi la même tendance baissière jusqu’en 2014 avant de rebondir à partir de 2015 pour arriver en 2019 à un nombre de salariés -3,6 % plus faible qu’en 2007.


Top 5 des pays importateurs de produits laitiers de la région :

Numéro Pays Produit Valeur en millions d’euros
1 Espagne Produits laitiers 85
2 Allemagne Produits laitiers 66
3 Belgique Produits laitiers 45
4 Royaume-Uni Produits laitiers 42
5 Pays-Bas Produits laitiers 26
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects 2020

Note de lecture : Le plus gros pays importateur de produits laitiers de la région est l’Espagne avec 85 millions d’euros de produits importés en 2020, soit 19,1 % des importations totales de produits laitiers sur l’année.


Mouvements de main-d’oeuvre dans le sous-secteur des produits laitiers :

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Transformation et conservation de la viande


Ce secteur est constitué des sous-secteurs suivants :

10.11Z Transformation et conservation de la viande de boucherie
10.12Z Transformation et conservation de la viande de volaille
10.13A Préparation industrielle de produits à base de viande


Indicateurs clés du secteur de la viande :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 203 (8,1% du total des IAA de la région)
Nombre de salariés (2018) 5220 (19,4% du total des IAA de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 690 (13,2% des salariés du secteur dans la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) 0,5
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 0,3
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Localisation des établissements des IAA du secteur de la viande dans la région :

Cette carte présente la localisation de tous les établissements de la région appartenant au sous-secteur “Viande”. Cliquez sur un point pour en savoir plus.


Evolution de l’emploi salarié dans le sous-secteur Viandes :

L’emploi salarié des IAA a connu une baisse légère mais régulière entre 2007 et 2014, puis un rebond pour arriver en 2019 à un niveau presque égal à celui de 2007. L’emploi salarié dans le sous-secteur de la viande a suivi la tendance inverse, avec une hausse de l’emploi salarié jusqu’en 2013 puis une chute constante pour arriver en 2019 à un nombre de salariés -3,6 % plus faible qu’en 2007.


Top 5 des pays importateurs de viande de la région :

Numéro Pays Produit Valeur en millions d’euros
1 Italie Viande et produits à base de viande 37
2 Allemagne Viande et produits à base de viande 35
3 Espagne Viande et produits à base de viande 19
4 Belgique Viande et produits à base de viande 18
5 Suisse Viande et produits à base de viande 16
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects 2020

Note de lecture : Le plus gros pays importateur de viande et de produits à base de viande de la région est l’Italie avec 37 millions d’euros de produits importés en 2020, soit 22,2 % des importations totales de viande et de produits à base de viande sur l’année.


Mouvements de main-d’oeuvre dans le sous-secteur de la viande :

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Fabrication d’autres produits alimentaires


Ce secteur est constitué des sous-secteurs suivants :

10.81Z Fabrication de sucre
10.82Z Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie
10.83Z Transformation du thé et du café
10.84Z Fabrication de condiments et assaisonnements
10.85Z Fabrication de plats préparés
10.86Z Fabrication d’aliments homogénéisés et diététiques
10.89Z Fabrication d’autres produits alimentaires n.c.a.


Indicateurs clés du secteur des autres produits alimentaires :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 98 (3,9% du total des IAA de la région)
Nombre de salariés (2018) 2740 (10,2% du total des IAA de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 430 (15,7% des salariés du secteur dans la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) 2,9
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 1,6
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Localisation des établissements des IAA du secteur des autres produits alimentaires dans la région :

Cette carte présente la localisation de tous les établissements de la région appartenant au sous-secteur “Autres produits alimentaires”. Cliquez sur un point pour en savoir plus.


Evolution de l’emploi salarié dans le sous-secteur Autres Produits Alimentaires :

L’emploi salarié des IAA a connu une baisse légère mais régulière entre 2007 et 2014, puis un rebond pour arriver en 2019 à un niveau presque égal à celui de 2007. L’emploi salarié dans le sous-secteur des autres produits alimentaires a suivi la même tendance baissière avec une diminution de l’emploi salarié jusqu’en 2015 puis un léger rebond pour arriver en 2019 à un nombre de salariés -16,7 % plus faible qu’en 2007.


Top 5 des pays importateurs d’autres produits alimentaires de la région :

Numéro Pays Produit Valeur en millions d’euros
1 Espagne Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…) 183
2 Allemagne Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…) 182
3 Italie Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…) 176
4 Royaume-Uni Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…) 166
5 Pays-Bas Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…) 135
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects 2020

Note de lecture : Le plus gros pays importateur d’autres produits alimentaires de la région est l’Espagne avec 183 millions d’euros de produits importés en 2020, soit 16 % des importations totales d’autres produits alimentaires sur l’année.


Mouvements de main-d’oeuvre dans le sous-secteur des autres produits alimentaires :

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Focus par départements


Côte d’Or


Indicateurs clés de la Côte d’Or :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 426 (17% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 4820 (18% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 350 (14,8% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) 2,6
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 4,6
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boissons
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur en Côte-d’Or entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 4 secteurs et reculé dans 2 secteurs. Le secteur “Produits laitiers” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+33 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Autres produits alimentaires” (-18,8 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA en Côte d’Or entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont baissé de -13,8 % en Côte d’Or. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2009, et à leur niveau le plus haut en 2018 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Boissons” avec 963,94 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…)” et “Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires” avec respectivement 105,1 et 52,79 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 1121,83 millions d’euros de marchandises exportées, soit 93,9 % du total des exportations des IAA du département.


Doubs


Indicateurs clés du Doubs :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 496 (19,8% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 5210 (19,4% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 390 (16,5% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) 3,3
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) -0,8
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Produits laitiers
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur dans le Doubs entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 4 secteurs et reculé dans 2 secteurs. Le secteur “Reste des IAA” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+14,5 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Autres produits alimentaires” (-8,9 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA dans le Doubs entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont augmenté de 39,3 % dans le Doubs. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2009, et à leur niveau le plus haut en 2020 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…)” avec 952,28 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires” et “Produits laitiers” avec respectivement 46,64 et 35,18 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 1034,1 millions d’euros de marchandises exportées, soit 98,4 % du total des exportations des IAA du département.


Jura


Indicateurs clés du Jura :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 332 (13,2% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 3970 (14,8% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 420 (17,7% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) -0,4
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) -1,1
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Produits laitiers
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur dans le Jura entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 1 secteur et reculé dans 4 secteurs. Le secteur “Autres produits alimentaires” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+22,9 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Boissons” (-59,8 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA dans le Jura entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont baissé de -9,2 % dans le Jura Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2009, et à leur niveau le plus haut en 2017 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Produits laitiers” avec 46,43 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Viande et produits à base de viande” et “Meunerie” avec respectivement 35,25 et 25,79 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 107,47 millions d’euros de marchandises exportées, soit 91,3 % du total des exportations des IAA du département.


Nièvre


Indicateurs clés de la Nièvre :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 171 (6,8% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 990 (3,7% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 120 (5,1% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) -2,9
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) -2,2
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Viande et produits à base de viande
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur dans la Nièvre entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 0 secteurs et reculé dans 4 secteurs. Le secteur “Boulangerie” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+-14,7 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Reste des IAA” (-62,5 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA dans la Nièvre entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont augmenté de 149,2 % dans la Nièvre. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2009, et à leur niveau le plus haut en 2019 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Boissons” avec 20,37 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Aliments pour animaux” et “Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires” avec respectivement 7,09 et 2,96 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 30,42 millions d’euros de marchandises exportées, soit 98,2 % du total des exportations des IAA du département.


Haute-Saône


Indicateurs clés de la Haute-Saône :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 212 (8,4% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 1920 (7,2% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 80 (3,4% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) 1,3
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 0,1
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Produits laitiers
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur en Haute-Saône entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 4 secteurs et reculé dans 1 secteur. Le secteur “Viande” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+26,1 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Reste des IAA” (-14,7 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA en Haute-Saône entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont augmenté de 78,2 % en Haute-Saône. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2009, et à leur niveau le plus haut en 2016 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Produits laitiers” avec 166,36 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Aliments pour animaux” et “Boissons” avec respectivement 15,46 et 5,95 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 187,77 millions d’euros de marchandises exportées, soit 96,1 % du total des exportations des IAA du département.


Saône et Loire


Indicateurs clés de la Saône et Loire :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 508 (20,2% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 5910 (22% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 450 (19% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) -1,4
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 5,9
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Viande et produits à base de viande
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur en Saône-et-Loire entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 4 secteurs et reculé dans 2 secteurs. Le secteur “Reste des IAA” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+5,7 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Produits laitiers” (-12,8 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA en Saône-et-Loire entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont baissé de -19 % en Saône-et-Loire. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2009, et à leur niveau le plus haut en 2018 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Boissons” avec 186,23 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Viande et produits à base de viande” et “Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…)” avec respectivement 61,98 et 54,54 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 302,75 millions d’euros de marchandises exportées, soit 78,3 % du total des exportations des IAA du département.


Yonne


Indicateurs clés de l’Yonne :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 269 (10,7% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 3520 (13,1% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 490 (20,7% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) -0,2
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) 1,8
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Viande et produits à base de viande
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur dans l’Yonne entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 4 secteurs et reculé dans 2 secteurs. Le secteur “Boissons” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+118,2 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Produits laitiers” (-18,5 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA dans l’Yonne entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont baissé de -25,3 % dans l’Yonne. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2010, et à leur niveau le plus haut en 2018 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Produits laitiers” avec 126,86 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Boissons” et “Viande et produits à base de viande” avec respectivement 100,26 et 59,06 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 286,18 millions d’euros de marchandises exportées, soit 85,3 % du total des exportations des IAA du département.


Territoire de Belfort


Indicateurs clés du Territoire de Belfort :

Indicateur Valeur
Nombre d’établissements employeurs (2018) 97 (3,9% du total de la région)
Nombre de salariés (2018) 500 (1,9% du total de la région)
Nombre d’intérimaires (2020) 10 (0,4% du total de la région)
Evolution du nombre de salariés entre 2017 et 2018 (en %) -2,9
Evolution de la valeur ajoutée entre 2017 et 2018 (en %) -4,1
Premier secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Boulangerie-pâtisserie et pâtes alimentaires
Deuxième secteur (Part de l’emploi dans les IAA en 2018) Autres produits alimentaires (chocolat, condiments…)
Source : Insee, Flores 2018 - Acoss 2019, Urssaf

Evolution de l’emploi salarié par sous-secteur dans le Territoire de Belfort entre 2007 et 2019 :

Entre 2007 et 2019, le nombre de salarié a augmenté dans 1 secteur et reculé dans 2 secteurs. Le secteur “Autres produits alimentaires” est celui qui a connu la plus forte augmentation (+25 % de salariés depuis 2007). A l’inverse, les effectifs ont le plus baissé dans le secteur “Viande” (-31,6 % de salariés sur la même période).


Evolution des effectifs intérimaires des IAA dans le Territoire de Belfort entre 2007 et 2020 :

Entre 2007 et 2020, les effectifs intérimaires ont baissé de -87,1 % dans le Territoire de Belfort. Sur cette période, les effectifs intérimaires ont été à leur niveau le plus bas en 2020, et à leur niveau le plus haut en 2009 . En Bourgogne-Franche-Comté, les effectifs intérimaires ont baissé de -8,2 % sur la même période.


Part des exportations par sous-secteur des produits issus des IAA du département en 2020 :

Le secteur des IAA qui exporte le plus est celui des “Viande et produits à base de viande” avec 2,04 millions d’euros de marchandises exportées. Viennent ensuite les secteurs “Aliments pour animaux” et “Meunerie” avec respectivement 1,59 et 1,53 millions d’euros de produits exportés. Ces trois secteurs représentent à eux seuls 5,16 millions d’euros de marchandises exportées, soit 65,8 % du total des exportations des IAA du département.



Sources, méthodes, définitions et bibliographie


Sources et méthodes

Les données structurelles de nombre d’établissements et d’effectifs salariés (hors intérim) proviennent des fichiers Flores de l’Insee (Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié). Les industries agroalimentaires sont définies comme l’ensemble des établissements dont le code NAF est 10 ou 11, y compris l’artisanat commercial.

Les évolutions de l’emploi salarié (hors intérim) sont calculées à partir des fichiers Acoss. Les effectifs salariés diffusés par l’Acoss et les Urssaf correspondent au “nombre de salariés inscrits au dernier jour de la période” renseigné dans le bordereau de cotisations (BRC), et la Déclaration sociale nominative (DSN) qui, depuis mars 2015, se substiue progressivement au BRC. Certains salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’effectif à inscrire sur le BRC ou dans la DSN. Il s’agit notamment des intérimaires, des apprentis et des stagiaires.

Les mouvements de main d’oeuvre (MMO) recensent l’ensemble des embauches et des fins de contrats de travail au niveau des établissements. Ils permettent de mesurer les entrées et les sorties selon le type de contrat (contrat à durée déterminée/contrat à durée inderterminée), la durée des contrats et les motifs de rupture. Jusqu’en 2015, ces statistiques étaient élaborées à partir de deux sources : une déclaration mensuelle obligatoire pour les établissements de plus de 50 salariés (DMMO), et une enquête trimestrielle pour les établissements de moins de 50 salariés (EMMO). A partir de 2013, la déclaration sociale nominative (DSN) a été progressivement mise en place et s’est substituée aux précédentes sources. Elle est constituée de l’ensemble des paies versées par les établissements chaque mois. Le champ retenu ici est celui des établissements des IAA de 10 salariés et plus.

Intérim : depuis juillet 2018, la Déclaration sociale nominative (DSN) est l’unique source des statistiques d’intérim. Elle se substitue ainsi à la source historique, les relevés mensuels de mission - RMM - adressés à Pôle Emploi par les établissements de travail temporaire. A partir de cette information, la Dares élabore divers indicateurs mensuels, trimestriels et annuels. Ces statistiques intègrent les contrats à durée indéterminée intérimaire (CDII).

Les données économiques et financières des entreprises proviennent des fichiers Fare de l’Insee retraités par le service statistique et prospective du ministère de l’agriculture. Les fichiers Fare sont élaborés à partir du dispositif Elaboration des statistiques annuelles d’entreprise.

Définitions

Les industries agroalimentaires (IAA) regroupent les établissements dont l’activité principale, codée à partir de la Nomenclature d’activité française (NAF Rev.2) relève des domaines suivants :

  • 10.1.Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande.
  • 10.2.Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques.
  • 10.3.Transformation et conservation de fruits et légumes.
  • 10.4.Transformation d’huiles et graisses végétales et animales.
  • 10.5.Fabrication de produits laitiers.
  • 10.6.Travail des grains, fabrication de produits amylacés.
  • 10.7.Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires.
  • 10.8.Fabrication d’autres produits alimentaires.
  • 10.9.Fabrication d’aliments pour animaux.
  • 11.Fabrication de boissons.
  • 12.Fabrication de produits à base de tabac.

La Fabrication de produits à base de tabac a été exclue du champ de cette étude. Compte tenu de leur faible poids en Bourgogne-Franche-Comté, les secteurs 10.2, 10.3, 10.4, 10.6 et 10.9 ont été regroupés sous l’appelation “Reste des IAA”.

L’artisanat commercial qualifie les activités agroalimentaires associées à de la vente au détail : il comprend les établissements dont l’activité principale correspond aux codes 1013B, 1071B, 1071C et 1071D de la NAF Rev.2.

Le chiffre d’affaires d’une entreprise correspond au montant hors taxes de ses ventes de marchandises, de produits fabriqués, ou des prestations de service.

La valeur ajoutée est égale à la valeur de la production diminuée de la valeur des biens et services transformés ou entièrement consommés au cours du processus de production. La valeur ajoutée d’une entreprise correspond à sa création nette de richesse au cours d’une période donnée.

Le résultat brut d’exploitation mesure les ressources dégagées par l’activité courante de l’entreprise, une fois payées les charges de personnels, et compte tenu des opérations relatives aux amortissements et aux provisions (dotations ou reprises).

Les embauches (i.e. entrées) et les fins de contrats (i.e. sorties) sont des flux de main d’oeuvre qui n’intègrent ni les transferts entre les établissements d’une même entreprise, ni les entrées/sorties en mission d’intérim. La différence entre les entrées et les sorties ne reflètent que très approximativement l’évolution de l’emploi, puisque la prise en compte de la démographie des entreprises au sein des données mouvements de main d’oeuvre est partielle, notamment pour les établissements de moins de 50 salariés.

L’effectif intérimaire correspond au nombre de personnes au 31/12 de l’année N dont l’emploi est un emploi intérimaire. Ces intérimaires sont ventilés par secteur d’activité utilisateur, alors que dans les estimations trimestrielles d’emploi salarié Acoss-Dares-Insee, ils sont classifiés dans le secteur tertiaire.

Le taux de recours à l’intérim se mesure en rapportant le nombre d’intérimaires à l’emploi salarié, y compris intérim, en fin d’année.

Pour en savoir plus

Les publications suivantes sont à télécharger sur les sites internets de la DRAAF et de la DREETS :

“L’industrie agroalimentaire en Bourgogne-Franche-Comté”, DRAAF-DREETS, juillet 2019

“Impact de la crise sanitaire sur les industries agroalimentaires au premier semestre 2021”, DRAAF-DREETS, décembre 2021

“Impact de la crise sanitaire sur les industries agroalimentaires T4”, DRAAF-DREETS, juin 2021

“Impact de la crise sanitaire sur les industries agroalimentaires T3”, DRAAF-DREETS, février 2021

“Impact de la crise sanitaire sur les industries agroalimentaires T2”, DRAAF-DREETS, novembre 2020

“Impact de la crise sanitaire sur les industries agroalimentaires T1”, DRAAF-DREETS, juillet 2020


Contributeurs et rédacteurs


Directrice
Marie-Jeanne Fotré-Muller
Directeur de la publication
Florent Viprey
Rédacteurs
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