Abaissement du niveau de risque épizootique influenza aviaire à modéré

Considérant l’amélioration de la situation sanitaire dans l’avifaune sauvage en France, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a décidé d’abaisser le niveau de risque vis à vis de l’influenza aviaire à « modéré »}. (consulterici l’arrêté ministériel) La France était en niveau de risque « élevé » depuis le 9 novembre 2024.

Entre le 1er août 2024 et le 20 mars 2025, la France recense un total de 15 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage et 4 sur des oiseaux captifs (ornement, basse-cours). 32 cas ont été signalés dans l’avifaune sauvage sur cette période. La Bourgogne-Franche-Comté a été touchée dans une basse-cour de Saône-et-Loire en octobre 2024, et plus récemment une cigogne a été découverte dans le Doubs (février 2025), confirmée infectée par l’influenza aviaire hautement pathogène.

L’abaissement du niveau de risque rend possible la sortie des volailles sans restriction en dehors des zones à risque pré-identifiées. Des conditions d’accès à l’extérieur restent cependant prévues pour les zones humides situées sous des couloirs de migration (dites zones à risque particulier ou ZRP) et les zones à risque de diffusion (ZRD) présentant une densité élevée d’élevages de canards. En Bourgogne Franche-Comté, plusieurs communes sont incluses dans ces zones à risque particulier : fleuve et vallée de la Saône et Seille, fleuve et vallée du Doubs et Haut-Doubs, lac de Chalain, fleuve Loire en Bourgogne, fleuve et vallée de l’Yonne (carte en pièce jointe). Il n’y a pas de ZRD dans notre région.
Dans ces zones à risque, les mesures suivantes continuent de s’appliquer :
• Les volailles de basse-cour doivent être maintenues à l’abri ou sur parcours protégé par des filets.
• Les volailles d’élevages sont mises à l’abri en bâtiment fermé. Des dérogations sur parcours réduit ou adapté sont prévues en fonction de l’âge des animaux et après avis du vétérinaire.
• Les rassemblements de volailles sont interdits.
Par ailleurs, afin de prévenir le risque de diffusion, tout mouvement d’un élevage vers un autre élevage doit être précédé de tests virologiques pour les canards ayant été en parcours extérieurs.

Cet allègement de mesures hors zones à risque ne doit toutefois pas conduire à un relâchement de la prévention. Au niveau européen, le virus continue de circuler, en particulier en Europe de l’Est et dans des pays limitrophes de la France. Il est demandé à tous les acteurs de la filière de maintenir leur vigilance et de respecter une application stricte des mesures de biosécurité en vigueur.

Pour rappel, la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille ne présente aucun risque pour l’homme.

Pour en savoir plus : https://agriculture.gouv.fr/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-linfluenza-aviaire


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