Le compte de l’agriculture 2024

Agreste Bourgogne-Franche-Comté n° 97 - septembre 2025

Le résultat net de la branche agricole chute en 2024

En 2024, la valeur ajoutée brute de la production agricole nationale diminue fortement (- 15 %). L’ensemble des régions de France métropolitaine est concerné par cette évolution, à l’exception de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cet affaissement s’explique principalement par des conditions climatiques délétères (excès d’eau) qui pèsent sur les productions végétales, y compris le vin et par des prix mondiaux des céréales et des oléo-protéagineux qui ne se relèvent pas.
Ainsi en Bourgogne-Franche-Comté, la valeur ajoutée brute recule de 24 % en lien avec la baisse de 13 % de la valeur de la production qui s’établit à 5,9 milliards d’euros malgré une baisse des charges de productions de 4 %.

En une année le revenu net de la branche agricole de Bourgogne-Franche-Comté est divisé par 2. Il s’établit à 0,8 milliard d’euros en 2024, ce qui constitue le plus mauvais résultat de la décennie après celui de 2016. En 2024, le Résultat Net des Exploitations Agricoles (RNEA) de Bourgogne-Franche-Comté par Unité de Travail Annuelle Non Salarié (UTANS) atteindrait 34 000 €, soit une baisse de 46 % au regard de 2023, et une diminution de 50 % vis à vis de la moyenne triennale 2021-2023. Ce millésime est si mauvais que le RNEA par UTANS de la région passe en-dessous de celui de la moyenne France qui est évalué à 34 900 € ; ce qui est inhabituel. Toutefois, la région se place, pour cet indicateur, au 4e rang parmi les 13 régions de France métropolitaine. En tête de ce palmarès demeurent Hauts-de-France, Bretagne et Grand Est. Bien sûr, le résultat moyen des exploitations agricoles, est toujours à moduler en fonction des productions des exploitations. De même, le poids de la viticulture dans le résultat de la Bourgogne-France-Comté masque des évolutions plus contrastées des autres orientations économiques.

Figure 1 : Résultat net des exploitations agricoles par actif non salarié

Figure 1 : Résultat net des exploitations agricoles par actif non salarié - voir la transcription ci-dessous
Figure 1 : Résultat net des exploitations agricoles par actif non salarié

Figure 1 : Carte des régions. En 2024, le Résultat Net moyen des Exploitations Agricoles par Unité de travail Annuelle Non Salarié place la Bourgogne-Franche-Comté au 4ème rang des régions de France, derrière Haut-de-France, Bretagne et Grand-Est.

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture 2024

La valeur de la production agricole s’affaisse

En 2024, la valeur de la production agricole (hors subvention) de Bourgogne-Franche-Comté se contracte de 13 % vis à vis de 2023. Cette évolution s’explique globalement par une baisse du volume (- 9,6 %) et une diminution du prix (- 3,4 %). Une nouvelle fois, c’est le recul de la valeur des productions végétales qui explique la baisse. Celle-ci affiche une diminution de 22 % avec une chute de la valeur des vins d’appellations de 28 % et le décrochage de la valeur des céréales et des oléo-protéagineux de 20 %. La valeur des COP enregistrait déjà une baisse de 19 % en 2023. La valeur des productions animales est stable, mais une nouvelle fois en raison de la hausse du prix, alors que le volume s’effrite d’année en année (- 1,8 %).
Sur cet exercice, la valeur des consommations intermédiaires décroît légèrement (- 4%) sous l’effet de la baisse des prix (- 9,3 %) en partie contrebalancer par la hausse de volume. Les charges d’exploitations sont relativement stables cette année mais avec des mouvements brusques suivant les postes tels les intérêts (+ 23,3 %), les impôts fonciers (- 11, 6 %).

Figure 2 : Évolution du RNEA par actif non salarié hors inflation

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Figure 2 : Évolution du RNEA par actif non salarié hors inflation
Bourgogne-France-ComtéFrance
2010 29.28 27.43
2011 35.1 28.4
2012 29.09 28.71
2013 24.34 20.6
2014 33.8 25.89
2015 35.43 28.84
2016 13.74 22.01
2017 35.56 29.93
2018 47.36 37.02
2019 34.51 34.51
2020 51.7 35.82
2021 56.84 44.40
2022 81.63 61.26
2023 63.43 51.17
2024 33.98 34.87

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Une forte chute de la production viticole

En Bourgogne-Franche-Comté, le volume de récolte de vins est nettement inférieur à la moyenne quinquennale (- 27 %), après un millésime 2023 historiquement important (soit - 44 % de volume en 2024). Ce constat se répercute forcément sur le compte. Ainsi, la production de vins (à prix constant) sur la région régresse 27,8 % alors que le prix (à volume constant) est stable.
Ces évolutions sont pour autant plus différenciées par départements (ou vignoble). Le Jura est davantage amputé en termes de récolte (- 70,9% en volume) pour cause de gel, suivi de l’Yonne en raison de grêle et de la Côte-d’Or en conséquence du mildiou et seule la Saône-et-Loire enregistre aussi une baisse de prix (- 5,2 %).
Finalement, la valeur de la production viticole de Bourgogne-Franche-Comté s’établit à 1,49 milliards d’euros à équivalence avec 2021.

Figure 3 : Évolution de la valeur des 4 principales productions en BFC (hors subvention sur les produits

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Figure 3 : Évolution de la valeur des 4 principales productions en BFC (hors subvention sur les produits
céréales et oléoprotéagineuxvins AOPBovinsLait de vache
2010 1 038.79 1 064.65 716.45 564.59
2011 1 143.63 1 253.66 773.08 613.05
2012 1 281.59 1 056.02 862.84 595.53
2013 998.4 1 225.63 852.89 611.95
2014 930.94 1 512.97 838.01 689.9
2015 1 002.58 1 472.93 866.73 668.9
2016 688.02 1 311.04 847.53 638.32
2017 957.21 1 767.85 801.83 699.67
2018 986.88 2 041.56 817.94 726.27
2019 922.6 1 451.46 796.39 760.77
2020 829.34 1 686.29 800.14 779.12
2021 1 286.22 1 490.01 801.18 819.74
2022 1 478.4 2 007.82 984.52 921.97
2023 1 199.63 2 063.28 1 046.77 950.32
2024 960.53 1 487.85 1 026.2 981.06

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Les prix des céréales et les oléo-protéagineux reculent encore

Cette année ce n’est pas le déficit hydrique qui pénalise, comme à l’accoutumé, la majorité des cultures mais les excès d’eau. En septembre 2024, sur 12 mois glissant, l’excédent pluviométrique atteint 262 mm (soit + 29 % au regard de la normale). Ainsi, la moisson du blé tendre, première culture en surface de la région, se solde par un rendement de 52 quintaux par hectare, bien en dessous de la moyenne quinquennale (62 q/ ha). Mais, la qualité fait aussi défaut, une part non négligeable de la récolte est déclassée de blé panifiable en blé fourrager.
Les prix des céréales et oléo-protéagineux qui se sont effondrés en 2023, restent à des valeurs basses en 2024. Les exportations soutenues de blé en provenance de la Mer Noire, concurrencent l’origine hexagonale et pèsent sur les cours. Ainsi, en moyenne sur l’année 2024, le cours du blé (rendu Rouen) perd 27 € par tonne.
Ainsi, la valeur de la production des céréales et oléo-protéagineux (hors subventions) diminue de 20 %, (après avoir reculé de 19 % en 2023), pour s’établir à 0,96 milliard d’euros.

Figure 4 : Indice d’évolution de la valeur des principales productions végétales

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Figure 4 : Indice d’évolution de la valeur des principales productions végétales
202220232024
Blé tendre 114.7694324 79.20437438 68.11002119
Maïs 97.49459139 78.84037223 98.18412929
Orge 120.6635441 85.26234069 69.2806738
Oléagineux 122.5352113 82.26870171 100.2944833
Protéagineux 75.15067223 131.955583 100

Note de lecture : L’indice d’évolution mesure la hausse ou la baisse de la valeur d’une année sur l’autre. A 100 %, la valeur est identique d’une année à l’autre, à 200 % c’est un doublement, à 75 % c’est une diminution d’un quart.
Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Les productions animales sont relativement stables

En 2024 la valeur des productions animales (hors lait et produits laitiers) s’établit à 1,34 milliard d’euros en baisse de 1 % sur un an. Suivant les espèces considérées, les évolutions sont plus contrastées. La décroissance du cheptel bovin en région comme en France se poursuit avec un simple ralentissement en 2023. Mais cette diminution est plus rapide que la consommation de viande rouge et bovine en particulier. La demande des engraisseurs et des abatteurs demeure, alors, forte et supérieure à l’offre des exploitations. Ainsi, les cours des animaux sont en hausse, tel le broutard U (destiné à l’engraissement) de 400 kg qui gagne 81 centimes par kilogramme vif en 1 an (+ 24 %) où la vache viande R (destinée à l’abattage) qui progresse de 24 centimes par kilogramme de carcasse (+ 5 %). Concernant la production d’ovins viande, la décapitalisation est aussi en action, et pour les mêmes raisons que les bovins les cours progressent. La valeur de la production porcine recule cette année mais uniquement en raison de la baisse des prix (- 15 %). La production de volailles rebondit cette année (+ 7 %) à la faveur de la forte augmentation de la production (+ 18 %) alors que le prix se réduit. La production d’œufs se stabilise cette année (- 1 %), mais le prix diminue (- 9 %) après deux années de hausse.

Figure 5 : Indice d’évolution de la valeur des principales productions animales

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Figure 5 : Indice d’évolution de la valeur des principales productions animales
202220232024
Bovins 122.8837465 106.3228782 98.03490738
Ovins 112.764884 103.5794183 110.712743
Porcins 126.6568963 118.2951916 92.40299967
Volailles 118.8759494 102.0189113 107.3313293
Lait de vache 112.4710274 103.0749374 103.2346999

Note de lecture : L’indice d’évolution mesure la hausse ou la baisse de la valeur d’une année sur l’autre. A 100 %, la valeur est identique d’une année à l’autre, à 200 % c’est un doublement, à 75 % c’est une diminution d’un quart.
Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Pour la deuxième année, le volume de lait AOP « Massif du Jura » diminue

La valeur de la production de lait de vache poursuit sa hausse régulière depuis 2016 (+ 3 % cette année). Au bilan de l’année, les livraisons de lait en Bourgogne-Franche-Comté sont en légère diminution (- 0,5 %). Les épizooties (Fièvre Catharale Ovine et Maladie Hémoragique Epizootique) dans les élevages occasionnent des problèmes de fertilité et des avortements, les fourrages de moindre qualité, mais aussi la régulation de la production de Comté pour réduire les stocks importants expliquent cette baisse. En dehors des évolutions saisonnières, le prix du lait en région poursuit sa progression, bien qu’à un rythme moins soutenu qu’en 2023. Le prix du lait conventionnel en région atteint 489 € les milles litres en moyenne sur l’année (en hausse de 0,6 % au regard de 2023) et le prix du lait AOP « Massif du Jura » s’établit à 694 € les milles litres (+ 1,8 %).

Les charges de production se détendent

En 2024, la valeur des consommations intermédiaires diminue légèrement (- 4 %), en profitant d’une baisse des prix (- 9 %) alors que les usages progressent (+ 6 %). Le poste des aliments pour animaux, premier poste de dépense en région Bourgogne-Franche-Comté (plus d’un quart des CI) illustre parfaitement ce mouvement : une hausse en volume de 14 % et une baisse du 20 % du prix. Cette dernière baisse est à mettre en relation avec la chute des cours céréales. Le prix des engrais et amendements, qui a connu des hausses de près de 180 % en 2022 et en 2023, se détend cette année (- 28 %) et permet aux agriculteurs de revenir aux achats (+ 11 %). L’entretien du matériel et achat de petit matériel (2ème poste de charge) poursuit sa croissance. Les charges d’exploitations progressent toujours (+ 6 %), mais à une vitesse plus réduite que l’année dernière. Les salaires, représentant le 1er poste de ces charges avec 45 % de la valeur, suit exactement la tendance. Seuls les impôts fonciers s’inscrivent en repli cette année.

Figure 6 : Indice d’évolution de la valeur des principales charges de production en BFC

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Figure 6 : Indice d’évolution de la valeur des principales charges de production en BFC
20232024
Semences et plants 99.96490304 105.2049504
Produits pétroliers 97.63700935 95.37836103
Engrais et amendements 144.1191417 79.85581915
Prod. Phytosanitaire 109.5549227 93.57222959
Aliments pour animaux 93.72234744 90.70900508
Dépenses vétérinaires 101.9002375 105.6265574

Note de lecture : L’indice d’évolution mesure la hausse ou la baisse de la valeur d’une année sur l’autre. A 100 %, la valeur est identique d’une année à l’autre, à 200 % c’est un doublement, à 75 % c’est une diminution d’un quart.
Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Figure 7 : Indice d’évolution de la valeur des principales charges de production en BFC

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Figure 7 : Indice d’évolution de la valeur des principales charges d’exploitation en BFC
20232024
Salaires et cotisations sociales 106.6007715 106.1703689
Impôts fonciers et autres impôts 119.203777 89.49903661
Primes d'assurance 110.2467293 100
Charges locatives nettes 104.0206544 102.3648837
Consommation de capital fixe 107.5839931 100.4232481

Note de lecture : L’indice d’évolution mesure la hausse ou la baisse de la valeur d’une année sur l’autre. A 100 %, la valeur est identique d’une année à l’autre, à 200 % c’est un doublement, à 75 % c’est une diminution d’un quart.
Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Précisions

La récolte de vins est valorisée au prix moyen de la campagne tous millésimes confondus. Pour les bovins, l’évaluation porte sur la valorisation des animaux, les ventes d’animaux finis et le solde entre les entrées et les sorties d’animaux maigres et reproducteurs

Une légère progression du montant des subventions

En 2024, les subventions, aides découplées et aides couplées aux produits, versées aux exploitations de Bourgogne-Franche-Comté s’élèvent à 841,8 millions d’euros, soit une progression de 1,5 % vis à vis de 2023. Les aides couplées (89 millions d’€) diminuent de 5 millions d’euros, en liens avec la refonte des aides bovines. En effet, ces montants sont principalement dédiées aux animaux (91 % de l’enveloppe) et aux bovins en particuliers (87 %). La Saône-et-Loire, la Nièvre et la Côte-d’Or sont les principaux bénéficiaires. Les autres aides couplées accompagnent le développement des protéagineux ou légumineuses. Cette année, les aides découplées (et autres aides) s’élèvent à 753 millions d’euros, en hausse de 2 % vis-à-vis de 2023. Le droit à paiement unique s’élève à 482 millions d’euros (- 1 % au regard de 2023). Il est constitué pour 57 % du paiement de base, pour 32 % du paiement Ecorégime, pour 10 % du paiement redistributif et pour 2 % du paiement jeunes agriculteurs. L’Indemnité Compensatoire de Handicap naturel (ICHN) représente 114 millions d’euros en 2024, sans changement, de l’ordre de 11 % de l’enveloppe national. Cette aide est particulièrement importante dans les régions montagneuses du sud de la France (entre 20 % et 30 % des subventions en Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes ou Occitanie) mais beaucoup plus marginale, voire inexistante, dans les régions du nord. Les aides agro-environnementales, ce sont les aides MAEC et l’aide à la conversion AB des Règlements de Développement Rural 3 et 4 (ancienne et nouvelle programmation), s’établissent à hauteur de 59,9 millions d’euros cette année, contre 41,4 millions en 2023.

Figure 8 : Part des différentes subventions en Bourgogne-Franche-Comté

Figure 8 : Part des différentes subventions en Bourgogne-Franche-Comté - voir la transcription ci-dessous
Figure 8 : Part des différentes subventions en Bourgogne-Franche-Comté

Figure 8 : En 2024, les subventions versées aux exploitations de la région atteignent 841,8 millions d’euros. Les aides du premier pilier de la PAC représentent 72 % de cette enveloppe, avec principalement les Droits au Paiement découplé Unique (60 % de l’enveloppe). Parmi, les aides du deuxième pilier, l’ICHN consomme 14 % de l’enveloppe et les aides agro-environnementales et l’aide à l’assurance récolte 5 % chacune.

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Figure 9 : Évolution de la part des subventions dans le revenu agricole

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Figure 9 : Évolution de la part des subventions dans le revenu agricole
Part des subventions dans le RNEA
2010 79
2011 72
2012 81
2013 99
2014 69
2015 73
2016 185
2017 75
2018 57
2019 86
2020 61
2021 58
2022 39
2023 52
2024 102

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture

Une dépendance aux aides qui augmente fortement

Après deux années de détente, vis-à-vis de la dépendance aux aides des exploitations agricole, le ratio s’envole. La part des subventions dans le résultat net de la branche agricole de Bourgogne-Franche-Comté s’établit à 104 % en 2024. Cela revient à dire que la valeur de la production agricole ne couvre même pas les différentes charges. Ce bilan est l’un des pires sur la décennie, après 2016. En moyenne olympique, sur la période 2010 – 2023, les subventions représentent 72 % du résultat de la branche. Toutefois cette analyse globale de la ferme Bourgogne-Franche-Comté est à relativiser en fonction des orientations technico-économiques des exploitations. La viticulture perçoit généralement peu d’aides, mais son résultat qui représente un tiers de la valeur de la production hors subventions, pèse fortement sur le comportement de la région vis-à-vis du ratio aides / résultats. A contrario, les exploitations bovins viande ou grandes cultures sont particulièrement dépendantes des aides. Cette année, ce sont principalement les exploitations de grandes cultures qui seront les plus en difficultés, en raison de la baisse des rendements et des cours des céréales et oléo-protéagineux.

Figure 10a : Les composantes de la production par département et les principales subventions d’exploitation

Figure 10a : Les composantes de la production par département et les principales subventions d'exploitation - voir la transcription ci-dessous
Figure 10a : Les composantes de la production par département et les principales subventions d’exploitation

Tableau sur les composantes des productions végétales et animales et les principales subventions d’exploitation en 2021 2022 2023 2024 par départements

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture 2024

Figure 10b : Les composantes de la production par département et les principales subventions d’exploitation

Figure 10b : Les composantes de la production par département et les principales subventions d'exploitation  - voir la transcription ci-dessous
Figure 10b : Les composantes de la production par département et les principales subventions d’exploitation

« Tableau » sur les composantes des productions végétales et animales et les principales subventions d’exploitation en 2021 2022 2023 2024 par départements

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture 2024

Figure 11 : Le compte de l’agriculture en Bourgogne-Franche-Comté

Figure 11 : Le compte de l'agriculture en Bourgogne-Franche-Comté - voir la transcription ci-dessous
Figure 11 : Le compte de l’agriculture en Bourgogne-Franche-Comté

Le compte de l’agriculture en Bourgogne-Franche-Comté en 2023 et 2024

Source : Agreste - Compte provisoire de l’Agriculture 2024

Définitions

La production de la branche agriculture est valorisée au prix de base. Le prix de base est égal au prix de marché auquel vend le producteur, plus les subventions sur les produits qu’il perçoit, moins les impôts spécifiques sur les produits qu’il reverse.
Les subventions à la branche agriculture sont scindées en subventions sur les produits et subventions d’exploitation : les premières représentent environ 10 % du total des subventions et prennent surtout la forme d’aides couplées animales (aide aux bovins allaitants). Elles sont prises en compte pour le calcul de la production au prix de base. Les subventions d’exploitation regroupent l’ensemble des aides directes découplées (paiement de base, paiement vert, paiement redistributif), les aides agri-environnementales, les aides pour calamités agricoles.
Les consommations intermédiaires de la branche agricole correspondent aux biens et services qui entrent dans le processus de production. Elles sont essentiellement composées des intrants (énergies, semences, engrais et produits phytosanitaires, alimentation animale…)
La valeur ajoutée brute se déduit de la production au prix de base en soustrayant les consommations intermédiaires.
Le revenu brut d’entreprise agricole correspond à la valeur ajoutée brute à laquelle sont ajoutées les subventions d’exploitation et soustraient les salaires et cotisations sociales, les impôts, les intérêts et les charges locatives
Le revenu net d’entreprise agricole (RNEA) est diminué de la consommation de capital fixe (usure et obsolescence du capital)

Méthodologie

Les comptes régionaux macro-économiques de l’agriculture sont élaborés en cohérence avec le compte national : même champ (champ de la branche agricole), même cadre comptable, mêmes agrégats et indicateurs de résultat. Ces comptes sont établis au niveau régional par les services déconcentrés de la statistique agricole du ministère de l’Agriculture, et coordonnés par le Service de la statistique et de la prospective (SSP). Le SSP assure notamment la mise en cohérence des comptes infranationaux et du compte national.

Pour en savoir plus

 INSEE Première n° 2062 - juillet 2025 : Le compte provisoire de l’agriculture pour 2024
 Site Internet : www.agreste.agriculture.gouv.fr
 Site Internet : https://draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.fr Rubrique Analyse Statistique
 Agreste Bourgogne-Franche-Comté Etudes n°89 - février 2025 : Campagne grandes cultures 2023 - 2024
 Agreste Bourgogne-Franche-Comté Conjoncture n°68 - février 2025 : Le bilan de l’année 2024


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