La chalarose du frêne, 12 ans après la première détection en France

La chalarose du frêne causée par le champignon Chalara fraxinea a été signalée pour la première fois en France en 2008 en Haute-Saône par le réseau de correspondants-observateurs du Département de la Santé des Forêts.

Il s’agit d’une crise sanitaire majeure dans les peuplements forestiers où le frêne domine les autres essences.

Le DSF a mis en place 4 actions visant à prévenir le risque et à gérer au mieux l’existant :
 une veille sanitaire nationale sur un maillage de 16 x 16 km pour suivre chaque année la progression géographique du pathogène,
 un réseau de 40 placettes de frênes pour suivre l’évolution de l’impact de la maladie durant six ans sur les arbres adultes ou sub-adultes dans les premières régions infectées,
 une enquête à large échelle spatiale menée en 2017 pour estimer la sévérité de la maladie 10 ans après son arrivée,
 un partenariat fort avec la recherche (INRAE) pour des études sur l’épidémiologie et sur la tolérance de l’hôte, ainsi qu’avec l’ONF, le CNPF et les coopératives forestières dans le projet national CHALFRAX.

Douze ans après son arrivée en France et sur la base de ces actions, un bilan de connaissances sur l’interaction entre l’agent pathogène, son hôte et l’environnement est dressé, sur l’impact de la chalarose et l’apport d’éléments pour notifier des recommandations de gestion des frênaies menacées par la chalarose.

Plus de détail dans la synthèse publiée :


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